Lévy Marc , Les enfants de la liberté
Publié le 26 Mai 2009
A force de lire des bouquins je me suis dit qu'il fallait un peu structurer la façon de vous en parler.
Donc je mettrais dans le titre : Nom et prénom de l'auteur puis le titre du livre.
et les articles seront associés à la catégorie "lectures".
Voici celui du week-end
Sur des résistants dans la région de Toulouse.
Ce livre m'a bouleversé. C'est peut être idiot de se laisser emporter par l'émotion comme cela.
Oui je savais (avec ma tête) ce qui s'est passé pendant la guerre. Mais j'avais toujours évité de me laisser approcher de trop près par des détails sordides qui détruisent tout espoir dans l'homme.
Je préférais ne pas voir de trop près ma lâcheté.
En refermant le bouquin, je suis allée au Mémorial pour la Paix à Caen.
Pour comprendre.
Pour remettre les faits dans l'ordre.
Je ne comprenais pas comment les gens avaient pu faire un choix .
De quels éléments ils disposaient pour se rendre compte qu'il y avait d'autres alternatives que celle proposée par le gouvernement français ? Comment ils avaient de l'information à leur disposition puisque la résistance était clandestine ?
Et puis dans ce musée, une juxtaposition des discours de début juin 1940 m'a fait voir que De Gaulle comme Pétain avaient tous les deux un vrai pouvoir politique, en même temps. Ce n'est pas un réseau qui s'est organisé spontanément à partir d'inconnus qui convergeaient "par hasard".
J'ai compris ce week-end qu'il ne fallait pas avoir peur des choix que l'on fera dans l'avenir. Ne pas avoir honte des choix que l'on fait aujourd'hui à partir des éléments dont on dispose. Ne pas craindre de prendre des décisions sans tout savoir, mais surtout accepter de changer ses plans si l'on se rend compte que l'on ignorait un élément essentiel.
Donc je mettrais dans le titre : Nom et prénom de l'auteur puis le titre du livre.
et les articles seront associés à la catégorie "lectures".
Voici celui du week-end
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Sur des résistants dans la région de Toulouse.
Ce livre m'a bouleversé. C'est peut être idiot de se laisser emporter par l'émotion comme cela.
Oui je savais (avec ma tête) ce qui s'est passé pendant la guerre. Mais j'avais toujours évité de me laisser approcher de trop près par des détails sordides qui détruisent tout espoir dans l'homme.
Je préférais ne pas voir de trop près ma lâcheté.
En refermant le bouquin, je suis allée au Mémorial pour la Paix à Caen.
Pour comprendre.
Pour remettre les faits dans l'ordre.
Je ne comprenais pas comment les gens avaient pu faire un choix .
De quels éléments ils disposaient pour se rendre compte qu'il y avait d'autres alternatives que celle proposée par le gouvernement français ? Comment ils avaient de l'information à leur disposition puisque la résistance était clandestine ?
Et puis dans ce musée, une juxtaposition des discours de début juin 1940 m'a fait voir que De Gaulle comme Pétain avaient tous les deux un vrai pouvoir politique, en même temps. Ce n'est pas un réseau qui s'est organisé spontanément à partir d'inconnus qui convergeaient "par hasard".
J'ai compris ce week-end qu'il ne fallait pas avoir peur des choix que l'on fera dans l'avenir. Ne pas avoir honte des choix que l'on fait aujourd'hui à partir des éléments dont on dispose. Ne pas craindre de prendre des décisions sans tout savoir, mais surtout accepter de changer ses plans si l'on se rend compte que l'on ignorait un élément essentiel.