La foule
Publié le 16 Août 2009
Apprécier la solitude, mais quand même chercher le contact.
Etre parfois frustrée de ne pas être plus souvent au milieu d'un groupe d'amis.
Et puis comprendre.
Comprendre que c'est moi qui évite les occasions d'être en groupe.
Pourquoi ?
Parce que la foule me fait peur. L'individu y perd parfois (souvent ? toujours ?) son autonomie, son esprit critique, sa lucidité, son humanité. Les comportements extrêmes sont favorisés par l'effet de masse.
Je crains de me faire entraîner dans une direction qui ne me convient pas. Que je ne m'en rende même pas compte. (voir d'autres peurs dans Choisir un camp)
Alors je fuis (fuyais) toutes les foules : les supporters de foot, les paroissiens à la messe, les manifestations de grévistes, les bandes de copains émêchés, les armées de soldats, ...
Ou alors quand certaines occasions se présentent (grandes foires ou salons, fêtes populaires, ...) je mets ma carapace pour devenir insensible, froide. Surtout ne pas se laisser submerger par les émotions externes, imposées.
Mais maintenant que j'ai mis des mots sur ce problème, je vais peut-être pouvoir en trouver la solution. Et accepter le risque.
Le risque de se frotter aux autres.
Accepter le risque de me rapprocher du ravin, mais en le regardant en face pour s'arrêter juste avant, plutôt que d'y aller en reculant et de forcément tomber dedans sans savoir ni quand ni comment. Et peut être même tomber si la foule m'entraîne. Mais éviter de se faire piétiner.
Mais cet après midi irais-je avec la foule voir parser les corso fleuri du Havre, ou me promener tranquillement à Fécamp ?
Etre parfois frustrée de ne pas être plus souvent au milieu d'un groupe d'amis.
Et puis comprendre.
Comprendre que c'est moi qui évite les occasions d'être en groupe.
Pourquoi ?
Parce que la foule me fait peur. L'individu y perd parfois (souvent ? toujours ?) son autonomie, son esprit critique, sa lucidité, son humanité. Les comportements extrêmes sont favorisés par l'effet de masse.
Je crains de me faire entraîner dans une direction qui ne me convient pas. Que je ne m'en rende même pas compte. (voir d'autres peurs dans Choisir un camp)
Alors je fuis (fuyais) toutes les foules : les supporters de foot, les paroissiens à la messe, les manifestations de grévistes, les bandes de copains émêchés, les armées de soldats, ...
Ou alors quand certaines occasions se présentent (grandes foires ou salons, fêtes populaires, ...) je mets ma carapace pour devenir insensible, froide. Surtout ne pas se laisser submerger par les émotions externes, imposées.
Mais maintenant que j'ai mis des mots sur ce problème, je vais peut-être pouvoir en trouver la solution. Et accepter le risque.
Le risque de se frotter aux autres.
Accepter le risque de me rapprocher du ravin, mais en le regardant en face pour s'arrêter juste avant, plutôt que d'y aller en reculant et de forcément tomber dedans sans savoir ni quand ni comment. Et peut être même tomber si la foule m'entraîne. Mais éviter de se faire piétiner.
Mais cet après midi irais-je avec la foule voir parser les corso fleuri du Havre, ou me promener tranquillement à Fécamp ?