grande muraille de Chine
Publié le 24 Janvier 2011
La grande muraille se mérite !
La ballade le long de ces remparts au milieu de nulle part (d'habitude on trouve des remparts pour protéger une ville, il y a du monde à l'intérieur, mais là non ! Rien ! Ni d'un côté, ni de l'autre ! C'est la montagne de part et d'autre. On reconnait quand même la zone protégée à ce que les escaliers d'accès sont tous du même côté. Sinon c'est un "simple" chemin de crête semblable à tous les autres, sauf que celui ci est particulièrement bien aménagé.)
La ballade le long de ces remparts, donc, est un peu physique.
Le chemin suit la crête et donc sa pente. Pas question de tracer des lacets ou d'aplanir le denivellé. Parfois c'est assez plat et le dallage est lisse, d'autres fois ce sont des mini marches de quelques centimètres de haut, et à d'autres endroits, c'est carrément très raide, du type échelle avec des marches de la hauteur du genou et de la largeur d'un pied mais posé en travers.
Vaille que vaille je suis allée jusqu'en haut. Mon coeur et mes poumons n'ont pas (trop) bronché. Par contre dès la deuxième minute de la descente mon genou s'est rappelé à mon bon souvenir. C'est promis (euh, pas sûr, il ne faut pas trop promettre) je ferais attention la prochaine fois. Mais à chaque fois c'est un endroit différent. Mais je sais maintenant que les escaliers ne plaisent pas à mon genou par temps froid ou humide.
Après avoir largement profité de la vue panoramique nous avions le choix pour la descente :
- à pied (aïe mon genou),
- en téléphérique (comme à l'aller),
- en télésiège (il fait bien trop froid pour être assis dans le vent par -9°),
- ou en toboggan.
Nous avons choisi le fun du toboggan.
Assis sur une sorte de luge sur une piste metallique du même genre que les toboggans des centres aquatiques. Les patins en caoutchouc limitent la vitesse. Il y a des gardiens de place en place le long du parcours.