Choisir un camp
Publié le 19 Septembre 2008
Une question qui me revient de temps en temps, sourde, diffuse, inquiétante. Je la chasse souvent, car cela ne sert à rien de ruminer des idées noires. J'essaie de me tenir prête, d'y répondre par petits morceaux. Pour éviter la surprise le jour venu, car je sais que je réagis mal à la surprise.
Cette question elle est bien exprimée dans la chanson de Jean-Jacques Goldman "Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt" :
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens ?
...
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
...
Et qu'on nous épargne toi et moi si possible très longtemps,
D'avoir à choisir un camp.
Parce que j'ai toujours vécu dans un pays en paix, totalement inconsciente et surtout insouciante.
Que se passera t'il s'il y a un jour une guerre, est ce que je réagirais ?
Entre la Chine et la France, s'il me fallait choisir ?
Si l'une détruit l'autre, pour qui je serais ?
Où je partirais en exil, comme une lâche, sans même me rendre compte que je rejoins (peut-être) ceux que je fuis ?
Parfois j'ai envie de dire à certains que je connais aujourd'hui, en qui j'ai confiance : "s'il y a une guerre, que tu as besoin de moi, je serais à ton service". Mais je n'ai jamais osé le dire. S'il fallait plus que des mots ? Et si par hasard ils ne choisissent pas le même camp ?
Bon, j'arrête là pour cette fois. En attendant il faut vivre belle cette vie qui est là.
Cette question elle est bien exprimée dans la chanson de Jean-Jacques Goldman "Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt" :
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens ?
...
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
...
Et qu'on nous épargne toi et moi si possible très longtemps,
D'avoir à choisir un camp.
Parce que j'ai toujours vécu dans un pays en paix, totalement inconsciente et surtout insouciante.
Que se passera t'il s'il y a un jour une guerre, est ce que je réagirais ?
Entre la Chine et la France, s'il me fallait choisir ?
Si l'une détruit l'autre, pour qui je serais ?
Où je partirais en exil, comme une lâche, sans même me rendre compte que je rejoins (peut-être) ceux que je fuis ?
Parfois j'ai envie de dire à certains que je connais aujourd'hui, en qui j'ai confiance : "s'il y a une guerre, que tu as besoin de moi, je serais à ton service". Mais je n'ai jamais osé le dire. S'il fallait plus que des mots ? Et si par hasard ils ne choisissent pas le même camp ?
Bon, j'arrête là pour cette fois. En attendant il faut vivre belle cette vie qui est là.