Courir en Normandie
Publié le 1 Novembre 2009
Presque par hasard.
J’avais un peu moins de 3 km à faire à pied, soit la distance qui convient à mon niveau d’entraînement (dixit les bouquins spécialisés).
J’étais en tenue : jogging et baskets et blouson.
Il pleuvait un peu.
Donc au lieu de marcher bêtement sous la pluie sans rien voir de ce qui se passe autour, j’ai décidé de courir pour arriver plus vite.
Forcément, même sur une si petite distance, le découragement arrive assez vite. Mais je me suis souvenue de tout le bénéfice qu’en tirent mes amis qui courent régulièrement, et je me suis dis que je serais fière de vous raconter que j’avais réussi.
Alors je l’ai fait et je vous le raconte.
Et les derniers mètres sur lesquels j’avais tendance à ralentir trop vite, à m’arrêter si près du but. J’ai accéléré comme on me l’a conseillé, comme je l’ai vu faire.
Je croyais que j’étais à bout.
La pluie s'est arrêtée.
J’ai dit tout haut « Allez ! »
J’ai forcé sur les 2 premiers pas et …
... pour les autres pas, ce sont les jambes qui ont couru toutes seules, à fond, presque par magie !
Juste devant la porte, un passant, qui s’est retourné, étonné.
Je me suis arrêtée à sa hauteur, forcément j’étais arrivée, je lui ai souri et j’ai poussé la lourde porte de l’immeuble.
J’adore ce genre de situation. On croit qu’il va se passer quelque chose, et puis rien. Ou surtout rien de grave.
En guise de récupération active, j’ai monté mes 5 étages au ralenti.
I ran today.
It’s quite unusual for me. I decided to run more frequently last summer. I did it maybe 3 or 4 times since then.
It was not a long run, but it was still an effort.
I had a few hundreds meters to walk, under the rain, and I decided to run to be arrived more quickly.
I still have difficulties to take time only for sport. But there I had the choice to use this “spare” time. I transformed a waste (transportation) into something healthy. As I did a few weeks ago when I cycled to work.